LA CFTC : TOUJOURS LÀ POUR VOUS
Chaque adhérent, chaque militant, chaque dirigeant a apporté sa pierre à cette histoire. Chacun continue à l’écrire. Une histoire partagée qui donne du sens à nos actions présentes et alimente notre réflexion pour l’avenir et les formes de notre engagement.
LE SYNDICALISME DE CONSTRUCTION SOCIALE AU SERVICE DES PERSONNES
Concertation dans le cadre du plan d’action gouvernemental en faveur de l’insertion des personnes handicapées
Convaincue que tout travailleur, qu’il soit handicapé ou valide, est avant tout une personne qui a droit au respect de sa dignité, la CFTC attache une importance particulière à la situation des personnes handicapées.
Au cours de la grande concertation, la CFTC a ainsi soutenu une série de mesures destinées à favoriser l’emploi des travailleurs handicapés, et qui entreront en vigueur le 1er janvier 2020 : le maintien du taux d’emploi obligatoire à 6 % de l’effectif salarié ; la priorité donnée au travail en milieu ordinaire ; des accords agréés limités dans le temps…
Négociation pour les démissionnaires
En vue de faciliter les mobilités professionnelles choisies, la CFTC est favorable à l’indemnisation chômage des démissionnaires ayant un projet de reconversion professionnelle. Grâce à la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, ils bénéficieront des mêmes garanties (montant et durée de l’indemnisation) que les autres allocataires.
La CFTC a été force de proposition pour ouvrir ce nouveau droit au plus grand nombre de salariés, prendre en compte les différentes expériences, et sécuriser les différentes étapes, notamment l’entretien avec Pôle emploi avant la démission.
Concertation pour le développement de l’apprentissage
Tout au long de cette concertation, la délégation CFTC a mis en avant une série de propositions concrètes et opérationnelles visant à accroître l’attractivité de l’apprentissage. Certaines des propositions de la CFTC ont été reprises dans le rapport final puis dans le texte de loi :
- La formation des maîtres d’apprentissage et la valorisation de leur engagement
- Mise en place d’une aide nationale en matière d’hébergement et de transport (aide au permis de conduire de 500 euros pour les apprentis d’au moins 18 ans)
- Accompagnement personnalisé des apprentis pour limiter les ruptures de contrat
- Mise en place des campus des métiers
2018/9
REPRÉSENTATIVE ET ENGAGÉE DANS LA RÉFORME !
Dans le cadre de la réforme de la représentativité syndicale issue de la loi du 20 août 2008, l’audience des organisations syndicales a été mesurée au niveau national et interprofessionnel, pour la deuxième fois. Avec une audience nationale de 9,49 % et 497 361 voix, la CFTC progresse par rapport au premier cycle (2009 -2012). Elle prouve ainsi son ancrage dans le paysage syndical français et continue à peser dans toutes les négociations.
L’année a été également marquée par la réforme du Code du travail. Durant la période de concertation qui a précédé la rédaction des ordonnances, la CFTC a défendu des propositions tenant compte des évolutions en cours dans le monde du travail. Certaines ont été entendues et figurent dans le texte final : le maintien de la possibilité de recourir au mandatement pour préserver la mission de négociation des organisations syndicales, la préservation de l’ensemble des attributions des instances qui fusionnent pour donner le CSE, l’inscription dans le texte de la notion de « liberté fondamentale », plus large que les limites antérieurement fixées (discrimination, harcèlement), en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse.
Enfin, sur le plan interne, la CFTC a procédé à une réorganisation géographique : les structures régionales ont dû fusionner pour s’adapter à la réforme administrative. Un chantier complexe qui, s’achèvera en 2018 par la fusion entre les unions régionales Auvergne et Rhône-Alpes. La CFTC peut ainsi compter sur un mouvement réorganisé, plus solide, pour mieux défendre les salariés.
2017
DANS UN MONDE EN BOULEVERSEMENT, LA CFTC FAIT ÉVOLUER LES DROITS DES SALARIÉS
2016
LA CFTC VOIT GRAND
2013
LE STATUT DU TRAVAILLEUR : RÉALISTE ET AMBITIEUX POUR CHAQUE PERSONNE
2006
LA VIE À DÉFENDRE
LES ANNÉES 70-80 : ACCOMPAGNER LA PERSONNE DANS SA GLOBALITÉ
Dans un contexte économique défavorable, avec un essor sans précédent du chômage, les personnes et la société sont fragilisées. Les combats de la CFTC sur l’ensemble des pans de ce qui constitue la personne humaine - une personne engagée dans une vie professionnelle, une vie familiale, une vie citoyenne… - apparaissent plus pertinents encore. Soucieuse de la personne humaine dans sa globalité, la CFTC prend part à de nombreuses innovations sociales : formation professionnelle continue, généralisation des retraites complémentaires, chèques vacances, RMI…
1988
En 1988, La CFTC initie les conventions de conversion, qui ont pour objet de contribuer au reclassement des salariés licenciés pour raison économique ou menacés d'un licenciement économique en leur permettant de trouver une formation appropriée et de pouvoir bénéficier d'un revenu de remplacement sous forme d'une allocation spécifique de conversion.1985
En 1985, elle soutient la création de l’allocation parentale d’éducation.1984
En 1984, la CFTC s’engage avec succès dans la bataille en faveur de la liberté scolaire.1980
En 1980, grâce à son président en exercice, Jacques Tessier, la CFTC fait voter une loi qui permet aux demandeurs d’emploi d’être considérés comme travailleurs ; ils peuvent ainsi maintenir leur droit à la retraite.DANS LES ANNÉES 60… LA CFTC REFUSE LA POLITISATION DE SON COMBAT
1964
Le congrès CFTC de novembre 1964, au Palais des Sports à Paris, aboutit à la scission du mouvement en deux organisations syndicales distinctes : la CFTC et la CFDT (Confédération Française Démocratique du Travail). La CFTC élit Joseph Sauty à sa tête et refuse la politisation au service de la lutte des classes. Elle prône un syndicalisme indépendant des partis politiques, favorisant le dialogue et la négociation. En 1963, la grève générale des mineurs des Charbonnages de France a comme revendication principale le rattrapage du retard des salaires miniers sur ceux de l’industrie privée. Les conditions météorologiques de la fin d’hiver étant particulièrement rudes, le gel des canaux perturbe l’approvisionnement de la région parisienne en combustible. Le gouvernement craint une aggravation de la pénurie. Le 4 mars, le général de Gaulle signe un décret portant réquisition des mineurs qui reste lettre morte : les grévistes réquisitionnés ne cèdent pas. La grève est lancée par la CFTC. Elle débute le 1er mars et est tout de suite très suivie. Le mouvement prend une ampleur nationale, avec des manifestations sur tout le territoire, y compris à Paris. Le travail ne reprend que début avril, après la signature d’un accord portant sur une hausse des salaires de 6,5 % au 1er avril, portée à 8 % en octobre, puis enfin à 11 % en janvier 1964.L’APRÈS-GUERRE, LA CFTC ACTIVE AU SEIN DES ORGANISMES PARITAIRES
1947
En avril 1947, à l’occasion des premières élections des administrateurs de la sécurité sociale, la CFTC obtient 26 % des suffrages. Au fil des années et des réformes, la gestion paritaire se déploie et la CFTC, avec les autres OS, participe à la gestion de la formation professionnelle, de l’Unédic, …SECONDE GUERRE MONDIALE : LA CFTC DIT NON À VICHY
Le 15 novembre 1940, des responsables de la CFTC et de la CGT se réunissent clandestinement et publient le « manifeste des douze », qui est à la fois un acte public d'opposition à la politique du gouvernement de Vichy et une analyse du rôle du syndicalisme présent et à venir.
1944
Le CNR comptait dans ses rangs des représentants de partis politiques mais aussi des syndicalistes. Pour la CFTC, Gaston Tessier et Georges Bidault participent à l’élaboration du « programme d’actions de la Résistance », publié le 15 mars 1944. Ce programme comportait à la fois un « plan d’action immédiate » et un ensemble de « mesures à appliquer dès la libération du territoire ». Il contenait un volet politique et un volet économique et social, qui fut repris et appliqué à la Libération. On y trouve notamment les projets de nationalisations, de sécurité sociale et des comités d'entreprises. À la fin des années 40, la CFTC refuse la fusion avec la CGT. Attachée au pluralisme syndical - synonyme de démocratie - la CFTC refuse la constitution d’une seule force syndicale monolithique.1943
En 1943, ces deux organisations syndicales participent à la constitution du conseil national de la Résistance (CNR).DE NOUVEAUX DROITS DÉBATTUS DANS LES ANNÉES 30
1936
En 1936, les salariés obtiendront finalement notamment la semaine de 40 heures de travail et deux semaines de congés payés. À l’époque, deux tendances s’affrontent : la CGT, révolutionnaire, en tant que syndicat instrument de la révolution politique, et la CFTC, réformiste, en tant que syndicat fer de lance pour transformer la société.LES FEMMES PEUVENT ADHÉRER À UN SYNDICAT SANS L’AUTORISATION DE LEUR MARI …
AVEC LA CFTC, NAISSANCE DU PLURALISME SYNDICAL
Les 1er et 2 novembre 1919, rue Cadet, à Paris, 200 délégués représentant 350 organisations votent à l’unanimité la constitution de Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC). La CFTC regroupe déjà une grande diversité de métiers et couvre de nombreuses régions. Le 1er président est Jules Zirnheld (1876-1940). Le secrétaire général est Gaston Tessier (1887-1960). L’organisation se réfère notamment à l’encyclique Rerum Novarum (publiée en 1891 par le pape Léon XIII, cette encyclique reconnaît les droits des ouvriers et dénonce la misère ouvrière) et accueille tous les travailleurs acceptant d’appliquer les idéaux de la morale sociale chrétienne. Fidèle à l’œuvre des premiers syndicats, la CFTC met en place des bureaux de placement, des services juridiques, des caisses d’entraide et des services sociaux. Dès sa création, en 1919, la CFTC a une vision internationale et est soucieuse du bien-être des travailleurs au-delà des frontières nationales. Elle participe à la fondation de la confédération internationale des syndicats chrétiens (98 délégués représentant 3,5 millions de salariés, essentiellement européens).