Depuis 1996, et à l’initiative du mouvement syndical, une journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail se tient le 28 avril. De quoi attirer l’attention sur le monde du travail, quelques jours avant le 1er mai, journée internationale des travailleurs.
Selon un rapport du Bureau international du travail (BIT), 2,78 millions de travailleurs dans le monde meurent chaque année dans le cadre de leur travail, à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, soit 5 000 personnes par jour. Un chiffre qui s’ajoute à 374 millions d’accidents du travail non mortels chaque année.
Il y a vingt ans, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) s’est jointe à la campagne du 28 avril pour promouvoir la culture de la prévention et sensibiliser à la lutte contre les accidents du travail et les maladies professionnelles.
Cette année, c’est le droit fondamental à « un milieu de travail sûr et salubre » récemment inscrit dans la Déclaration de l’OIT relative aux principes et droits fondamentaux au travail qui est mis à l’honneur. Pour mémoire, ce principe s’ajoute aux quatre principes déjà existants que sont : 1/ la liberté d’association et la reconnaissance effective du droit de négociation collective ; 2/ l’élimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire ; 3/ l’abolition effective du travail des enfants ; 4/ l’élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession.
La prise en compte du caractère « salubre » de l’environnement de travail fait notamment suite aux bouleversements liés à la pandémie de Covid-19. Toutefois, ce principe n’est pas bien défini et fait l’objet de déclarations très généralistes. Il a le mérite de réitérer l’importance de lutter contre toutes les formes d’atteintes à la santé en construisant des démarches de prévention systémiques sur le lieu de travail.
(Source JDS)