Pouvoir d’achat, augmentation des salaires, attractivité de nos métiers : nos priorités pour cette rentrée

Rédigé le 31/08/2023

Alors que l’intersyndicale, dont est membre notre Confédération, appelle à la mobilisation pour la journée du 13 octobre, la CFTC Transports rappelle les priorités de notre secteur, particulièrement impacté par les dernières réformes du Gouvernement et par le refus des organisations patronales de mettre en œuvre les augmentations de salaires annoncées !

En tant qu’organisation syndicale représentant les femmes et les hommes du secteur des transports et de la logistique, nous refusons cette situation, alors que les salariés se battent pour survivre au quotidien, avec des salaires conventionnels inférieurs au minimum légal dans toutes les branches du secteur !

La CFTC Transports attend depuis des mois une réaction forte de son ministère de tutelle, par la voix du ministre Clément BEAUNE, sur ce sujet, alors que le Président de la République lui-même s’est exprimé au mois de mars dernier en affirmant : « Je souhaite qu’on engage avec les partenaires sociaux une concertation […] parce que vous avez des tas de branches qui en fait continuent à payer les gens en dessous du Smic légal. Allons travailler pour trouver une réponse dans tous ces métiers qui sont insuffisamment payés, qui sont souvent les métiers des premières et deuxièmes lignes dont on a eu besoin dans la période Covid » !!

Nous n’attendons pas d’effets d’annonce, mais la résolution des difficultés de pouvoir d’achat des salariés relevant de la Convention Transports pour répondre à l’inflation et à l’augmentation des coûts de l’énergie, de l’alimentation, du logement…

Cette meilleure répartition des richesses au profit des salariés constituerait également un levier puissant d’attractivité pour nos métiers, alors qu’il manque encore plus de 30.000 postes dans les secteurs du transport de marchandises ou du transport de voyageurs : en cette veille de rentrée scolaire, ce sont 6000 conducteurs de cars qui manquent à l’appel !

Et ce n’est pas en faisant appel, comme l’a suggéré l’IRU (International transports Road Union) au cœur de l’été, à des conducteurs sous-payés, travaillant dans des conditions indignes et contre toutes les règles de sécurité, pour eux comme pour les usagers de la route, venant de pays hors Union Européenne, que des solutions durables seront trouvées…